Écritures en mouvement

Depuis quelques temps, j’écris écriture avec un s. Ce « s » pour traduire ce dont je suis témoin : les écritures sont multiples, chaque personne chemine avec les mots de manière singulière, et suivant les moments, les circonstances de la vie, les écritures varient, se transforment.

Souvent, écrire fait peur. Il y a tout un tas de raisons à cela.

Quand on envisage d’écrire, on a souvent l’impression d’être attendu à un endroit : écrire sans faute, écrire droit, avoir un style soigné, avoir du style, être compréhensible, avoir une belle écriture, etc… etc…

L’éveil corporel et la pratique du mouvement en conscience permettent de quitter l’endroit de ces attendus supposés et de partir de soi pour une écriture d’affranchissement et de liberté.

« Ecrire sur soi pour soi, lâcher la forme, oser une écriture désarticulée », a dit un jour une participante.

Des propositions ludiques dédramatisent le rapport au corps et aux mots, mettent entre parenthèses le sérieux et le compliqué de la vie. Elles apportent l’amusement, le plaisir, la fantaisie, la légèreté. Elles permettent de recontacter la spontanéité de l’enfant et lève ainsi des freins.

Le jeu convie le corps, suscite le lâcher-prise et aussi le partage, l’échange, la coopération.
À plusieurs, c’est moins impliquant au départ de créer, inventer.

... Pour évoquer ces passages entre le corps et l’écriture tels que je les explore avec différents groupes, je partage avec vous, un article sur le sujet.
Bonne lecture et peut-être au plaisir d’échanger avec vous !

Écritures en mouvement